Une femme pas comme les autres
Aujourd'hui je veux vous présenter une femme, une vraie ! En effet s'il y'a bien une personne qui mérite sa place sur mon blog c'est elle... Amanda Vincent

Voici sa courte biographie
Née à Vancouver, cette passionnée du milieu aquatique voyage à bicyclette pendant trois ans en Asie, eu Europe et en Australie, avant d'entamer des études doctorales en biologie à l'Université Cambridge, en Angleterre. C'est lorsqu'elle poursuit ses études à Oxford qu'elle découvre que l'hippocampe est en danger de disparition. Grâce au travailleur de ce professeur de l'Université McGill, ce petit poisson, qui n'avait pas fait l'objet de recherches poussées, occupe au début du XXIe siècle une équipe de 40 biologistes et travailleurs sociaux. Le «Projet hippocampe», qui vise la préservation des fonds marins en collaboration avec les populations de plusieurs pays, travaille de concert avec l'Organisation des Nations Unies. L'instigatrice de ce projet se mérite plusieurs reconnaissances dont le prix Rollex, en 1998, et le prix Witley de la Royal Geographic Society, en 1995. Elle devient également la deuxième canadienne à recevoir une bourse Pew, récompense d'une valeur de 150 000 dollars américains
l'oeuvre de sa vie : la connaissance de l'hippocampe et sa préservation !
En 1996, elle rédige le premier rapport sur le commerce de l'hippocampe. Il s'agissait de la première étude de cas concernant cette espèce marine utilisée dans la pharmacopée chinoise.
Elle lance également le Projet hippocampe destiné non seulement a répertorié les espèces utilisées dans ses médecines parallèles mais aussi à assurer la protection des dites espèces.
Loin de n'être qu'un rapport théorique destiné à finir sur un bureau, Amanda Vincent passe a la pratique en allant sur le terrain. En effet, elle veut préservé cette espèce maintenant reconnue en danger !
C'est à Handumon aux Phillipines ( clin d'oeil a Siratus) que le premier projet de conservation a été lancé. Ce projet consiste à selectionner au maximum les individus prélevés en milieu naturel: éviter la pêche des mâles en gestation ou des spécimens trop petits. A cette fin, des parcs de paternité ont été installés, les hippocampes gestants sont laissés ici le temps d'accoucher, les males seront ensuite vendus, alors que leurs petits retrouveront leurs récifs et repeupleront les fonds marins épuisés. Sont également créer des sanctuaires marins, ou toute pêche est interdite et où toutes les espèces sont protégés.
Le projet prend également en compte la dépendance économique des pêcheurs phillipins contraints pour survivre d'avoir recours à la surpêche. Le tout étant de trouver des solutions acceptables pour tous, dans un but commun préservé les trésors que la nature nous offre. un article sur le sujet... pour ceux que ça intéresse.
Quand on demande a Amanda Vincent pourquoi, l'hippocampe est son animal préféré, elle répond, parce que c'est le seul animal qui vous prend par la main.